À l’occasion de la Semaine européenne de prévention contre le cancer du col de l’utérus, du 24 au 30 janvier 2025, ELSAN souligne l’importance du dépistage et de la vaccination pour lutter contre cette maladie. Bien que largement évitable, le cancer du col de l’utérus touche encore environ 3 000 femmes en France chaque année. Une détection précoce permet des traitements moins invasifs et améliore les chances de guérison.
Le cancer du col de l’utérus et le papillomavirus humain (HPV)
Ce cancer se développe sur la muqueuse du col de l’utérus et est principalement causé par une infection persistante au papillomavirus humain (HPV), un virus sexuellement transmissible. Les lésions précancéreuses induites par le HPV peuvent évoluer en cancer sur une période de 10 à 15 ans.
Vaccination contre le HPV
La vaccination est recommandée pour les jeunes filles et garçons âgés de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible jusqu’à 19 ans. Depuis le 1er janvier 2021, cette vaccination est également accessible aux garçons de 11 à 14 ans, avec un rattrapage jusqu’à 19 ans révolus, et jusqu’à 26 ans pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. En septembre 2023, une campagne de vaccination a été lancée dans les collèges pour faciliter l’accès à cette protection.
Dépistage du cancer du col de l’utérus
Le dépistage est essentiel pour détecter les lésions précancéreuses. Entre 25 et 29 ans, il est recommandé de réaliser deux tests cytologiques à un an d’intervalle, puis un troisième trois ans après si les résultats sont normaux. Entre 30 et 65 ans, un test HPV est préconisé tous les cinq ans. Chaque année en France, environ 235 000 tests de dépistage révèlent des anomalies, dont 31 000 présentent des lésions précancéreuses ou cancéreuses.
ELSAN encourage toutes les femmes à participer activement au dépistage et à la vaccination pour réduire significativement l’incidence du cancer du col de l’utérus.
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